L’enseignement de l’histoire de la Shoah est un sujet en constante évolution et faisant l’objet de nombreux colloques, séminaires et publications.
Nous avons souhaité par le biais de ce site mettre en ligne un certains nombres de ces articles de réflexion et de retours d’expériences, d’historiens, de professeurs et pédagogues autour de cet enseignement.

Articles et actes de colloques

Sélection de conférences en ligne

Conférence : Enseigner l'histoire de la Shoah

 À l'occasion de la parution de la Revue d'histoire de la Shoah n° 193 : Enseigner l’histoire de la Shoah. France 1950-2010, éd. Mémorial de la Shoah, 2010.

Depuis 20 à 30 ans, en France, les pouvoirs publics, les instances académiques, les éditeurs scolaires et les professeurs ont fait un réel effort pour mieux enseigner l’histoire de la Shoah. Par l’interrogation des professeurs de terrain, ce numéro tente de comprendre pourquoi cet enseignement reflète les tensions d’une société française minée par les non-dits, les occultations et le silence en dépit des proclamations répétées et martiales sur les valeurs de la République.

Comment la Shoah est-elle devenue un sujet d’histoire ?

En présence d'Isabelle Delorme, professeur d’histoire-géographie, Académie de Bordeaux, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Académie de Versailles, Christine Tarricone, professeur agrégé d’histoire-géographie en Seine-Saint-Denis.

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Enseigner l'histoire de la Shoah : Les difficultés de cet enseignement.

En présence d’Annie Lambert, professeur d’histoire-géographie, Académie de Rennes, Claudia Lebovic, professeur de philosophie, Académie de Bordeaux, Alban Perrin, coordinateur des voyages d’étude sur les lieux de mémoire au Mémorial de la Shoah, Iannis Roder, professeur agrégé d’histoire-géographie, Académie de Créteil, conseiller pédagogique service formation au Mémorial de la Shoah.

Animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.

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La trivialisation de la Shoah

23 septembre 2008 – Mémorial de la Shoah

Philosophes et historiens se sont livrés à l'exercice tout aussi complexe que passionnant, de l'analyse d'œuvres littéraires et cinématographiques afin d'en décrypter les codes et ainsi tenté d'isoler les mécanismes mentaux qui génère ce phénomène contemporain de trivialisation.

Après le long et terrible silence des décennies d’après-guerre, la Shoah est devenue omniprésente dans la conscience contemporaine.

Ainsi, à la sobriété des rescapés de l’extermination dont le principal souci était de témoigner pour que cela ne recommence pas, a succédé la multiplication indéfinie des essais, romans, mises en scène, films sur ou autour de l’extermination. La Shoah fait cependant aujourd’hui souvent l’objet d’instrumentalisations diverses qui en détournent et en pervertissent le sens.

En présence d’Yves Charles Zarka, philosophe, directeur de la revue Cités (Presses Universitaires de France), Pierre-Emmanuel Dauzat, auteur d’essais dont Holocauste ordinaire et traducteur, Jean-Michel Durafour, philosophe, enseignant à l'Université Paris-Diderot, Édouard Husson, docteur en histoire, maître de conférences à Paris IV Sorbonne, Vanessa Nurock, philosophe, chercheuse au CEA, et Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.

Cette conférence a été organisée l’occasion de la publication du no 5 du journal Droit de Cités.
La vie intellectuelle en France. Publié par les Presses Universitaires de France.

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Le négationnisme : négation et révision

12 novembre 2006 - Mémorial de la Shoah

Depuis l’invention du mot en 1987 par Henry Rousso, historien, directeur de l’Institut de Recherche sur l’Histoire du Temps Présent, le négationnisme concerne d’abord la négation de la Shoah mais aussi par extension deux génocides avérés du XXe siècle, la négation du génocide des Arméniens et de celui des Tutsi au Rwanda.

Situations très différentes, de par l’identité des négateurs et leurs méthodes de déni.

Le Mémorial de la Shoah a organisé sous la coordination de l’historien Yves Ternon, auteur d’Enquête sur la négation d’un génocide (éd. Parenthèses, 1989), cinq rencontres autour de cette thématique.

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Le génocide des Tutsi au Rwanda

 Entre avril et août 1994, en moins de cent jours, entre 800 000 et 1 million de Tutsi sont exterminés au Rwanda. La communauté internationale laisse faire les génocidaires Hutu. Quels sont les conditions historiques et les éléments de genèse qui ont rendu possible ce génocide ? Qu’en est-il aujourd’hui de la reconstruction des survivants dans le contexte social, juridique et politique du Rwanda contemporain ?

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Les persécutions des Tsiganes en Europe

mercredi 14 avril 2010 - Mémorial de la Shoah

Les modalités et les caractéristiques de la persécution des Tsiganes en Europe, dès les années qui précédèrent la Seconde Guerre mondiale, présentent des cas fort complexes et différents. Soixante ans après, chercheurs, cinéastes, et survivants tâchent de faire connaître cette histoire, encore peu étudiée.

Henriette Asséo est historienne, professeur agrégée à l’EHESS, Gerhard Baumgartner, est historien et professeur à l’université des sciences appliquées à Graz.
Juliette Jourdan
est la réalisatrice du documentaire « Mémoires tsiganes, l’autre génocide »
(Kuiv Productions et Mémoire magnétique, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah) .

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