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Erigé au centre de Varsovie, le ghetto concentrait dans 73 des 1800 rues de la ville les quelques 370 000 Juifs résidant dans la capitale polonaise en 1939, soit 30 % de la population, auxquels se sont progressivement ajoutés les Juifs des villes et villages alentour. Entouré d’un mur haut de 3 mètres et long de 18 km, ce quartier fermé sera réduit en 1941, atteignant une densité de 146 000 habitants au km².
Crédit : Institut historique juif de Varsovie
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Le ghetto de Lodz, ville polonaise renommée Litzmannstadt par les nazis, est le second plus grand ghetto de Pologne après celui de Varsovie. Economiquement utile au Reich et à son armement, il sera le dernier à être liquidé à l’été 1944, par l’envoi de ses derniers occupants à Auschwitz. Comme le ghetto de Varsovie, organisé en deux parties à compter de 1941, celui de Lodz était traversé par des rues réservées aux Allemands, d’où son organisation en trois subdivisions.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC
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Forcés de quitter leurs logements pour rejoindre le ghetto, les Juifs ne pouvaient prendre avec eux que le strict minimum, se trouvant du jour au lendemain dépossédés de leurs derniers biens.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC
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Les administrations juives des ghettos sont l’objet d’intenses débats mémoriels et historiographiques : responsables de leurs coreligionnaires du fait de leurs fonctions, ils étaient sous l’autorité des nazis et se devaient d’appliquer les ordres qui leurs étaient donnés.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC
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L’instauration des ghettos s’est très largement accompagnée de mesures de travail forcé, véritable manne économique pour le Reich en guerre. C’est à Lodz que s’est néanmoins généralisée cette pratique, ce qui explique la liquidation tardive du ghetto.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC / Institut juif de Varsovie
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La mort au quotidien
En moins de deux ans, près du quart des habitants du ghetto de Varsovie sont morts de faim ou de maladie, en particulier du typhus. Le taux de mortalité dans les ghettos est très important et s’élève de mois en mois. Avant même que ne soit décidée la « Solution finale », la politique des ghettos marque le début de la mort massive des Juifs d’Europe.
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Un nombre exponentiel d’habitants des ghettos présente les stigmates de la malnutrition et des maladies. Si les médecins ne manquent pas dans les ghettos, les médicaments demeurent la plupart du temps introuvables ou vendus à prix d’or par les contrebandiers.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC
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Les cadavres sont ramassés quotidiennement et généralement de nuit dans les rues du ghetto, par les membres du service d’ordre juif et les pompes funèbres. Certains sont enterrés dans le cimetière juif intégré dans les limites du ghetto, d’autres sont jetés dans des fosses communes, notamment sur le terrain de sport accolé à ce cimetière.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC
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La mort fait partie du quotidien des habitants des ghettos, qui finissent par ne plus prêter attention aux cadavres qui jonchent les voies publiques.
Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC
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