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Persécutions des Juifs de France

Alors que les Juifs de l’Est sont pris au piège de la politique des ghettos mise en œuvre par les Allemands, d’autres États édictent leur propre arsenal de mesures antisémites. C’est le cas notamment du régime de Vichy, instauré à l’été 1940 sur les ruines de la IIIe République, dont la législation antijuive se double des persécutions conduites par l’occupant allemand.

L’exclusion légale des Juifs de France

Victimes dès l’été 1940 de diverses mesures d’exclusion s’appliquant aux étrangers mais les visant tout particulièrement, les Juifs de France sont rapidement la cible de l’antisémitisme du régime de Vichy.

Les mesures allemandes

Au même titre que les mesures prises par Vichy, elles touchent les Juifs dans leur vie la plus quotidienne et visent à les exclure de toute existence sociale.

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La dépossession

À l’identique des mesures économiques mises en œuvre dans le IIIe Reich des années 1930, les Juifs de France sont frappés d’« aryanisation », processus légal organisant leur dépossession et exigé tant par les autorités d’occupation que par Vichy. Un certain nombre de lois sont promulguées et s’appliquent à l’ensemble du territoire français, en zone sud comme en zone nord.

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L’internement

Parmi les premières mesures antisémites du régime de Vichy figure la loi du 4 octobre 1940 qui permettait l’internement, par mesure administrative, des Juifs étrangers présents sur le sol français. Les premières arrestations massives de Juifs par les Allemands en zone occupée puis en zone libre vont marquer une seconde étape de l’internement des Juifs de France, avant que le camp de Drancy ne devienne l’antichambre d’Auschwitz lorsque sera mise en œuvre la « Solution finale ».

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