Fievel et le Nouveau Monde de Don BLUTH, Etats-Unis, 1986, 77 min

Un film d’animation qui décrit l’itinéraire d’une famille de souris venant de Russie. Les Souriskewitz décident un beau jour de fuir les pogroms et la famine. Ils espèrent trouver une vie meilleure en Amérique mais ils découvrent vite que des chats féroces les y menacent également. Une belle évocation de l’émigration juive à New York au début du XXe siècle, accessible aux plus jeunes.

Le Dictateur de Charles CHAPLIN, Etats-Unis, 1940, 126 min

Ce classique du cinéma permet d’aborder avec chaleur et humour un sujet grave : la discrimination et la déportation des Juifs en Allemagne nazie, à la veille et au tout début de la Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire avant les premiers massacres de 1940-1941.

Le Journal d’Anne Frank d’Akinori NAGAOKA, Japon-France, 1995, 80 min

Une adaptation fidèle du célèbre Journal sous la forme d’un film d’animation plutôt réussi. Une bonne introduction aux mesures antijuives et aux déportations des Juifs accessibles ainsi aux plus jeunes. On pourra aussi ensuite reprendre avec les élèves certains passages ou certains thèmes du livre d’Anne Frank pour les approfondir.

La Rafle de Rose BOSCH, France, 2010, 135 min

Une fiction qui évoque surtout le sort des enfants juifs durant la grande rafle parisienne du Vél' d’Hiv de l’été 1942. Une reconstitution historique soignée où l’émotion est parfois trop systématiquement sollicitée. À utiliser donc pour certaines séquences seulement, de manière à introduire ou illustrer le sujet.

Un sac de billes de Jacques DOILLON, France, 1975, 105 min

Une fiction tirée du roman éponyme de Joseph Joffo. Le film raconte le parcours d’une famille juive pendant la guerre. Cette famille quitte bientôt Paris et part se réfugier à Nice, en zone sud, pour essayer d’échapper aux rafles qui se multiplient alors pratiquement partout en France. À étudier peut-être en relation avec certains passages du roman.

Au revoir les enfants de Louis MALLE, France, 1987, 103 min

Ce film de fiction est largement autobiographique. Il reprend la thématique des enfants cachés, à travers le récit d’une amitié naissante entre deux garçons de douze ans. L’un est juif et l’autre (Louis Malle lui-même ?) ne l’est pas. Une rencontre dans un monde déchiré par la guerre avec deux jeunes acteurs bien dirigés. Un film magnifique.

Le Vieil Homme et l’enfant de Claude BERRI, France, 1967, 84 min

Une fiction adaptée à tout public. Ce film largement autobiographique retrace avec tendresse et talent l’accueil d’un jeune enfant juif en 1943-1944 dans une famille française traditionnelle, plutôt pétainiste. Celle-ci ignore la véritable identité de l’enfant. Idéal pour évoquer le sort des enfants cachés dans la France en guerre.

Les Armes de l’esprit de Pierre SAUVAGE, France, 1989, 2 versions 90 min et 40 min

Un documentaire clair et positif sur le sauvetage « naturel » des Juifs au Chambon-sur-Lignon pendant la guerre. Les témoignages recueillis permettent de comprendre les motivations de ces « Justes » dans une région des Cévennes historiquement hospitalière.

Train de vie de Radu MIHAILEANU, France, 1998, 103 min

Une fable sur la déportation des Juifs. Ayant appris que les Allemands déportent systématiquement tous les Juifs, un village de l’est de l’Europe essaie de survivre en organisant lui-même un faux convoi de déportation. Le film relève évidemment de l’imaginaire mais peut devenir une bonne introduction au sujet sans heurter la sensibilité des plus jeunes sur un sujet évidemment assez délicat.

La vie est belle de Roberto BENIGNI, Italie, 1998, 117 min

La déportation vue à travers les yeux d’un jeune enfant que son père essaye par tous les moyens d’épargner, de manière à lui faire garder espoir pour le maintenir en vie. Une fable évidemment bien loin de la réalité mais qui permet d’aborder la déportation et même la Shoah avec les plus jeunes. Une introduction en tout cas qui les stimulera et leur permettra aussi ensuite de s’intéresser au sujet de manière moins fantaisiste.

Les Années sandwiches de Pierre BOUTRON et Jean-Claude GRUMBERG, France, 1988, 100 min

Une fiction soignée et sensible sur l’après-guerre, à travers le regard d’un jeune adolescent juif. L’orphelin est recueilli par un autre survivant juif qui n’arrive pas, lui non plus, à oublier ses proches disparus dans la tourmente. Le film donne une belle leçon de vie et d’optimisme.

Zakhor : souviens-toi de Fabienne ROUSSO-LENOIR, France, 1996, 22 min

Une évocation poétique et sensible des Juifs disparus et de la Mémoire de la Shoah aujourd’hui, avec des images, des histoires et des chants yiddish. Une belle réussite.