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Mémorial de Bergen-Belsen The Jewish monument, the obelisk and the inscription wall.
Crédit : Juliane Hummel. Lower Saxony Memorials Foundation.

Le camp de Bergen-Belsen est initialement ouvert en 1940 pour l’internement de prisonniers de guerre français, belges puis soviétiques. Une partie du site est transférée à la SS en avril 1943 pour l’installation d’un « camp de séjour » où sont conduits jusqu’à 6 000 Juifs destinés à être échangés contre des ressortissants allemands détenus par les Alliés. Intégré au système concentrationnaire, il comprend plusieurs parties, affectées à différentes catégories de détenus juifs. La majorité de sa population est constituée de femmes juives relevant d’un statut particulier (conjoints de non-juifs, nationalités…), présentes souvent avec leurs enfants. Il présente ainsi une histoire singulière.

Les conditions de vie à Bergen-Belsen se dégradent fortement du fait de la forte augmentation des effectifs quand le site devient la destination, à partir de 1944, des colonnes d’évacuation d’autres camps. Il compte 15 000 détenus en novembre 1944 et 60 000 en avril 1945. Durant cette période, près de 35 000 personnes devaient décéder.

Alors qu’une épidémie de typhus fait des ravages, les troupes britanniques atteignent le camp le 15 avril 1945.

Il ne subsiste plus de vestiges des installations concentrationnaires.

Un musée a été inauguré en 2009.