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Textes officiels

Les programmes officiels prévoient que la Shoah soit abordée en classe dès l’école élémentaire, puis approfondie à différents stades du parcours secondaire général, technologique et professionnel.

Camps de Gurs

Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC

Le site de l’ancien camp d'internement de Gurs est aujourd’hui un lieu de mémoire et de recueillement. Il se compose de trois espaces :

- Un mémorial national inauguré en 1994

- Un cimetière, restauré en 1962, regroupant les tombes de plus d’un millier d’internés morts à Gurs entre 1939 et 1943

- La route centrale du camp et les chemins adjacents autour desquels plusieurs « baraques virtuelles » ont été édifiées en 2002, au moyen de cordes, par des élèves de Terminale d’un lycée professionnel des métiers du bâtiment

Le camp d’internement de Gurs a été aménagé en un mois et demi sur un terrain de quatre-vingts hectares situé sur la lande de Gurs. À l’origine, il comportait environ quatre cents baraques. Dès 1939, les autorités de la IIIe République y installent plusieurs milliers de réfugiés espagnols, pour la plupart combattants de l'Armée républicaine espagnole et volontaires des brigades internationales.

À partir de mai 1940, le régime de Vichy fait interner, au camp de Gurs, des réfugiés arrêtés dans les agglomérations parisienne et bordelaise, des politiques français et des réfugiés politiques basques.

Suite à la promulgation du Statut des Juifs le 3 octobre 1940, débute l’internement massif de Juifs étrangers puis français. La plupart d’entre eux sont déportés et exterminés à Auschwitz-Birkenau entre août 1942 et mars 1943, après leur passage par Drancy d’où partiront six convois d’internés de Gurs.

L'Amicale du camp de Gurs

Fondée en 1980 par une cinquantaine d’anciens internés espagnols, français et allemands, l’Amicale du camp de Gurs est indépendante de toute religion, parti politique, syndicat ou groupe social quelconque.

Ses objectifs sont doubles. D’une part, entretenir le souvenir de toutes les catégories d’internés, enfermés au camp (républicains espagnols, volontaires des brigades internationales, réfugiés basques,  Tsiganes, politiques français, femmes françaises de Moselle ayant épousé des Allemands, Juifs allemands et autrichiens, etc.) et commémorer leurs souffrances comme leurs actes quotidiens de résistance. D’autre part, inviter l’opinion publique à une réflexion en profondeur sur les dérives de l’internement administratif, les lois d’exception et toutes les formes d’exclusion ou de persécution sociale, ethnique ou religieuse.

Son but ultime est la défense des droits de l’Homme, dans un esprit ouvert de liberté et de coopération mutuelle, à l’image de celui des internés gursiens.

L'Amicale loue une exposition de 16 panneaux réalisée par le Mémorial de la Shoah.

Convention de location et réservation, s'adresser à : 
Claude Laharie
05 59 27 72 27