Informations pratiques
Informations pratiques
Pour les groupes, le site de l’ancienne gare de déportation de Bobigny se visite sur rendez-vous
Pour les visites individuelles, une visite a lieu un samedi ou un dimanche par mois (pour les dates précises voir le site www.garedeportation.bobigny.fr)
Contact :
Anne Bourgon
Tel : 01.41.60.99.91
Mél : anne.bourgon@ville-bobigny.fr
Adresse et accès
Le site se situe
69-151 avenue Henri-Barbusse
93 000 Bobigny
Le rendez vous pour les parcours d’interprétation est fixé sur le pont de Chemin de fer
- Metro : ligne 5. Station Pablo Picasso puis tram n°1 en direction de Saint-Denis.
Arrêt Escadrille Normandie Niemen.
- Bus : n° 151 depuis la porte de Pantin en direction de Bondy Jouhaux-Blum.
Arrêt gare(grande ceinture).
- Autoroute : A86, sortie Drancy-Bobigny
De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny, vaste espace qui comprenait une gare de marchandises et gare de voyageurs de la grande ceinture, devint le lieu de déportation des Juifs détenus au camp de Drancy, situé à un peu plus de 2 km. Elle remplaça dans ce rôle la gare du Bourget qui dés mars 1942 fut utilisée comme principal lieu de déportation des Juifs de France. En 13 mois, 22 407 hommes, femmes et enfants de tous âges y furent embarqués, à Bobigny, dans des convois de wagons plombés qui devaient les mener vers le camp d’extermination d’Auschwitz où l’immense majorité d’entre eux trouva la mort.
Après la Seconde Guerre mondiale, ce site de 3,5 hectares fut utilisé à des fins industrielles par un ferrailleur qui déménagea en 2005. Ce lieu de mémoire inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, constitue, en France, le seul exemple de gare de déportation aujourd’hui désaffectée et préservée dans un état proche de sa configuration d’origine. En ce sens, c’est un lieu unique.
Un parcours d’interprétation (de plein-air), intitulée « Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz » propose des repères historiques, des photos et des témoignages et structure le parcours. La visite, commentée par un accompagnateur, permet de comprendre le rôle joué par cette gare dans la déportation des internés juifs du camp de Drancy